OU VA TRINITE AVEC FREDERIC BUVAL ?

 

Pourquoi une telle auto-satisfaction du maire de Trinité ?

Sur RCI il révèle que 80% de son programme a été réalisé et sur Martinique 1ère radio, il nous informe que le bourg n’a jamais été aussi actif qu’avec lui comme Maire… et qu’il a beaucoup travaillé.

La ville est mal éclairée. Pourquoi ?

Les observateurs remarquent qu’il est surtout le champion de la dépense non utile.

La flamme de la liberté a coûté plus de 40 000 euros (plus de 328 363 francs). Les élus n’ont pas été consultés. C’est un mépris affiché puisqu’aucune consultation n’a été faite. Etait-il utile de dépenser autant d’argent sur une oeuvre aussi chère et qui en plus ne ressemble en rien à un quelconque élément de notre patrimoine. Je pense qu’à un tel tarif, l’aménagement de ce paysage aurait pu être mieux fait.

Avec BUVAL, Trinité a 5 boulodromes. Qui fait mieux en Martinique ?

Le boulodrome de Beauséjour a couté officiellement 176 000 euros et il est souvent vide !

Le basket, qui est une tradition de la ville, n’a pas autant de terrains accessibles.

Personne ne comprend sa politique sportive, sauf lui.

L’église de Trinité qui date de 1708 aurait du être un monument historique parce qu’elle est surement la seule église catholique ayant un minaret.

Les touristes auraient du venir prendre des photos et voir ce lieu de culte sortant de l’ordinaire. Au lieu de cela, l’église est défigurée et ravagée, devenue sale et non entretenue.

Ce patrimoine de la ville était éclairé par différentes couleurs du temps pas si lointain de Louis-Joseph MANSCOUR. La face de l’église nous jette aujourd’hui un regard de désolation. N’en parlons même pas de son intérieur.

Frédéric BUVAL est devenu maire parce que Louis-Joseph MANSCOUR a cru qu’il pouvait emmener Trinité dans une autre dimension et qu’il allait continuer le travail de ses prédécesseurs. Au lieu de ça, il sape l’orgueil et la fierté des habitants qui appellent affectueusement leur ville « la planète ». Pour preuve, aujourd’hui Sainte-Marie se réclame capitale du nord et Basse-Pointe se réclame capitale de la culture….

A Trinité et ailleurs, beaucoup de familles s’efforcent d’apprendre aux jeunes le respect…

Frédéric BUVAL n’a pas eu ce comportement respectueux envers celui qui a fait de lui un maire. Vous vous rendez-compte : il ne fallait pas prononcer le nom de son prédécesseur en sa présence parce qu’il se fachait. Il a aussi refusé que MANSCOUR prenne la parole lors d’inaugurations que l’ancien maire avait impulsées.

Celui qui a démissionné du parti socialiste clame haut et fort (maintenant) pendant cette période électorale (comme par hasard) que son coeur est socialiste.

C’est lui-même qui a mis dans « un placard » Frédéric BERET et Ghislaine PASCHAL tous deux adjoints au maire parce que trop socialiste à son goût.

En 2014, sur 10 122 inscrits, il y a eu 5 177 votants dont 4 945 abstentions et 2 803 voix ont été à Frédéric BUVAL.

Trinité c’est aussi 1 900 chômeurs. Comment inverser la courbe ? Les  commerçants partent de Trinité. Frédéric BUVAL est-il l’homme de la situation pour redresser la ville ? Le 15 mars les électeurs Trinitéens répondront.

Jean-Manuel MASSENYA