Voici ce qu’il exprime dans son communiqué :
J’ai décidé de démissionner de mes fonctions de vice-président du conseil régional Ile-de-France. Cette décision fait suite au référé que j’ai engagé, avec mon avocat maitre Bernard Benaiem, devant le Tribunal Administratif demandant que l’ARS Ile-de-France et l’APHP assument dans les plus brefs délais leurs missions premières dans la crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui. L’audience est prévue ce vendredi 3 avril.
Pour ne pas mettre en difficulté la présidente de région qui subit des pressions, je l’ai donc informé hier de ma décision de démissionner de mon mandat de vice-président. Je me décharge dès aujourd’hui du suivi d’une partie des commandes de masques que je gérais avec mon réseau de chefs d’entreprise chinois. En revanche, j’assurerai l’intérim pour gérer les arrivées de malades du COVID ou des jeunes de l’ASE sur nos îles de loisirs et au CREPS.
En ma qualité de conseiller régional soucieux de l’intérêt général, et également de citoyen profondément préoccupé et révolté d’une situation où les plus faibles peuvent être les plus impactés par les multiples défaillances de l’État et de ses bras armés, j’ai en effet engagé un référé devant le Tribunal Administratif enjoignant l’ARS Ile-de-France et l’APHP d’assumer dans les plus brefs délais, leurs missions premières dans cette crise, à savoir :
- la mise à disposition de tous les franciliens de masques.
- la mise en place de tests de détection en nombre suffisant afin de confiner les malades ignorant leur contagiosité
- l’achat massif de respirateurs
- la mise à disposition de tous des traitements possiblement curatifs
L’ensemble de ces mesures sont indispensables afin de lutter efficacement contre ce virus particulièrement dangereux. En effet, les pays ayant réussi à maitriser l’épidémie sont ceux qui les ont appliquées le plus rapidement et le plus efficacement.
L’utilisation des masques et la réalisation de tests de détection en nombre permettent de limiter la propagation du virus. Par ailleurs, ces mesures préventives s’accompagnent d’une meilleure prise en charge des malades avec la mise à disposition de respirateurs en quantité suffisante pour permettre au personnel soignant de faire face aux urgences d’admission et éviter ainsi des choix cruels.
Enfin l’accès aux traitements possiblement curatifs doit être facilité et rendu possible pour tous car il est scandaleux que soient réservés à ceux que la vie sociale avantage la possibilité d’y avoir recours ou non.
Vous trouverez le référé déposé au Tribunal Administratif en suivant ce lien : https://bit.ly/39B4k0x
Patrick Karam